TOGO : DEUXIEME REUNION DE REVUE DES PROGRAMMES NATIONAUX D’ERADICATION DE LA DRACUNCULOSE EN PHASE POST- CERTIFICATION
Du 1er au 3
Juin 2016, le Togo abrite la deuxième réunion de revue des programmes nationaux
d’éradication de la dracunculose en phase post-certification. Les travaux ont
lieu à l’Hôtel SANTA MARIA à Lomé
Communément appelée « ver
de Guinée », la dracunculose est le plus grand des parasites tissulaires
affectant l’être humain. Elle est essentiellement due à la consommation d’eau
contaminée provenant des mares et des puits peu profonds.
Le parasite migre dans les
tissus sous-cutanés et la maladie se manifeste par des douleurs intenses au
niveau des articulations. Le ver finit par émerger au niveau du pied en causant
des œdèmes extrêmement douloureux, une phlyctène et une ulcération qui
s’accompagnent de fièvre, de nausées et de vomissements.
A l’ouverture donc de
cette rencontre le 1er Juin, la Représentante résidente de l’OMS au
Togo, Docteur IMBOUA Lucile et le
Ministre togolais de la santé et de la protection sociale le Professeur
Moustafa MIJIYAWA, ont tour à tour passé
en revue les progrès accomplis dans le cadre de la lutte pour l’éradication de
cette pathologie (dont le champ de transmission est vaste) dans les régions où
elle sévit que se soit sur le plan national qu’international.
Il en résulte que de 3,5
millions de cas en 1980, on est arrivé à 22 cas diagnostiqués en 2015, le
chiffre le plus bas jamais enregistré. Un véritable parcours de combattant. En
1995, l’OMS a créé la Commission Internationale pour la Certification de
l’Eradication de la Dracunculose. De 1998
2015, 187 pays ont été certifié exempt de ce mal et actuellement dans la
zone Afrique, il ne reste que l’Ethiopie, le Mali, le Sud-Soudant et le Tchad
qui manquent à l’appel.
Signalons qu’au Togo,
depuis 2007 aucun cas de la dracunculose n’a été enregistré. Le Togo
aujourd’hui fait parti des pays qui ont été déclarés comme ayant éradiqué la
dracunculose
Cette réunion, selon les
organisateurs, constitue une étape importante pour intensifier la lutte afin
d’éliminer les dernières poches des vecteurs de cette maladie et l’éradiquer
complètement de la surface de la terre
Il faut dire que pendant
trois jours, des participants venus de divers pays ont penché sur l’examen et
le suivi des actions menées par les Etats (programmes nationaux d’éradication
de la dracunculose) tant pour maintenir la vigilance et éviter toute résurgence
de la maladie dans les zones libérée que pour maximiser les efforts pour
atteindre l’objectif dans les régions encore menacées.
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