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ENCEINTE ET ENCORE AUX ETUDES

Étudiante et future mère… pas facile !
Quand une mère tombe enceinte alors qu’elle est encore aux études, sa vie se complique assurément. Mais le défi n’est pas impossible à relever !

La plupart des couples préfèrent attendre la fin de leurs études avant de penser à un enfant. Mais pour ceux qui décident d’en avoir un avant, ou qui se retrouvent confrontés à une «surprise», et décident de poursuivre leurs études, cela peut s’apparenter au parcours du combattant.

Mais il en ressort souvent un grand sentiment de fierté de la part de celles qui réussissent à concilier les deux. Quand elles deviennent mères avant 20 ans, elles ont souvent tout juste fini le lycée (gymnase). C’est le cas de Jeanne, Mégane et Maeva, toutes trois tombées enceintes à 17 ou 18 ans. Pourtant, chacune poursuit ses études. Elles sont aujourd’hui à l’université ou dans une haute école.

S’organiser comme on peut...  meme en ratant les cours !

 
Initialement, Jeanne n’avait pas du tout prévu de poursuivre des études. Après deux ans au foyer, un deuxième enfant «surprise» et une séparation d’avec le papa, Jeanne change d’optique : «J’adorais m’occuper d’eux, mais je ne m’épanouissais pas beaucoup. J’avais toujours eu envie de devenir avocate, alors je me suis lancée.»

Dès lors, il n’y a plus qu’un seul mot d’ordre : l’organisation. Un mot que connaissent bien toutes les jeunes femmes dans cette situation. «Il faut être solide pour tenir le coup, s’organiser, trouver les finances, affronter les regards…», affirme Karine Demierre, présidente de l’association Jeunes Parents.

La liberté académique n’obligeant pas les universitaires à assister aux cours, Jeanne n’y est quasiment pas allée la première année. A la place, elle a travaillé à 80% dans un cabinet d’avocat afin de pouvoir bénéficier par la suite d’une bourse d’étude d’indépendante, qui lui a permis de baisser son taux de travail en deuxième et troisième. «Personne ne pensait que j’y arriverais.

On me disait que j’allais rater. Avant de commencer, j’ai lu tous les livres pour voir si je comprenais les attentes. Et durant l’année, mes amis me donnaient leurs notes de cours. Quand j’ai réussi mes examens, mon entourage a commencé à me faire un peu plus confiance.»

A la rentrée 2015, elle a débuté son master. Mais sa priorité reste les horaires de ses enfants, qui ont commencé l’école depuis. «Je passe un maximum de temps avec eux. Si j’ai des moments de libres, je vais aux cours et puis je me débrouille financièrement». Elle travaille un jour par mois et bénéficie d’une bourse. «Si on veut, on peut. Il ne faut pas tout laisser tomber sous prétexte que l’on devient maman.»

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